Pour des raisons esthétiques, j’en avais assez d’avoir mon ampli de puissance posé à même le sol, j’ai investi dans une tablette de découplage Rogoz 3SG40, une tablette tripode, lourde, dont les pieds sont sablés, et avec une planche MDF de 40mm d’épaisseur.
Première constatation, et premier point positif, mon ampli US avec son transfo, lui aussi, US (60Hz) qui « ronronnait » de temps en temps est devenu complètement silencieux. Cela est un avantage pas si surprenant, la carcasse de l’ampli est plus stable sur un tripode et peut avoir moins tendance à vibrer.
Ensuite, comme d’habitude, je me mets à écouter de la musique. Très rapidement je suis interpellé par ce que j’entends. J’ai l’impression que la musique est encore plus belle et plus fluide que d’habitude. Le médium est encore plus joli, plus défini. Le léger creux dans le bas médium que j’ai d’habitude a disparu !
Fini l’écoute distraite, le mélomane redevient audiophile et les disques de test, bien connus, défilent …
Je suis obligé de me rendre à l’évidence, le support Rogoz intervient ! Pas d’explication, une simple constatation.
Le lendemain un ami mélomane me rend visite, on écoute les disques qu’il a amenés et lui aussi, au bout d’un moment, me demande ce que j’ai changé dans mon installation trouvant l’écoute encore plus agréable que d’habitude. Il est aussi surpris que moi quand je lui dis que le seul changement est le support de l’ampli.
Evidemment, affaire à suivre, avec des essais dans des configurations différentes, mais, en tout cas, voilà qui peut amener à choisir ce genre d’élément apparemment pas si « passif » que cela.
En vente ici : http://www.hifi-meubles.com/support-decouplage-audio/573-rogoz-audio-3sg40.html
Le préamplificateur-phono Fonel MM et MC se présente dans un superbe châssis anti-résonnant lourd et stable. Il est équipé de lampes et de transformateurs spécialement étudiés pour transmettre l'émotion musicale...
Musiques écoutées :
Et voilà, Munich c’est fini !
Même quand on en a entendu parler, on est ébahi par l’ampleur de ce salon : 3 hall immenses et 140 salles d’écoute réparties sur 3 étages ; monstrueux ! Et quand j’écris salle d’écoute, ce n’est pas un euphémisme, les salles permettent vraiment une écoute, les exposants se sont investis et dans le placement et dans la déco et en ajoutant, parfois, des panneaux acoustiques. En plus, un respect des autres avec des écoutes à volume normal, « domestique », et non style « tecknival ». Même dans les hall certains exposants avaient prévu des espaces dédiés (là, par contre, des parois amovibles très minces) pour pouvoir, quand même, avoir une idée de leurs produits. Deux jours et demi, de l’ouverture à la fermeture du salon, ont été justes pour tout voir et écouter.
Évidemment, dans une telle débauche de matériels, il y a de bonnes surprises. Je ne vais parler rapidement que des véritables coups de cœur (les miens, qui sont purement subjectifs et j’assume). La première agréable surprise, c’est le nombre de platine vinyle, quasiment une par stand et pas des Teppaz. Donc, dans l’ordre de la visite et sans tenir compte des tarifs astronomiques, première très belle écoute chez Orpheus+Kharma, tout est là et l’on prend plaisir à s’asseoir quelques minutes. Chez Griphon, l’écoute de leur haut de gamme fonctionne également très bien, comme d’habitude. Fischer und Fischer+Burmeister, un grand plaisir à savourer la musique qui nous est offerte, là aussi, c’est très agréable. Chez Martin Logan, on découvre les nouvelles « Statement » et pour une fois la fusion grave-cellule électrostatique est réussie, cela fonctionne, mais il y a toujours un peu de manque d’énergie pour les cellules mais je reconnais ne pas être un fan de ce style de reproduction.
Et, enfin, ce qui restera pour moi l’écoute du salon je l’effectue chez Backes und Muller. Cette marque est vraiment exceptionnelle, dommage qu’en France on n’apprécie guère les enceintes actives et qu’il n’y ait donc pas de distribution. Et pourtant nous n’avons écouté que le milieu de gamme (BM20 le jeudi, BM8 le samedi. Et oui, j’y suis allé 2 fois, et c’est le seul !).
Pour les Avantgarde, dont j’apprécie le « look » mais pas forcément l’écoute, il y en avait une correcte chez Fona Accoustica qui utilisait un couple de Basshorn accompagnant une paire de Trio. Ecoute beaucoup plus intéressante que chez le fabricant, comme quoi …
Dans les systèmes «abordables », un bon moment passé chez Totem, en présence du concepteur. Les enceintes étaient alimentées par une intégrale Accutics Arts. Enfin chez Elac+Primare, une bonne écoute et un bon exemple d’un système domestique à tous les niveaux (prix et encombrement de l’ensemble).
A, au fait, il y avait quand même du grand n’importe quoi avec Magico qui avait ramené des USA son gros système à pavillon, mais avec des HP conventionnels, censé représenter, je suppose, la maîtrise de la marque, leurs démonstrateurs nous ont imposés un festival de percussions style danse de la pluie (en effet il ne faisait pas beau à Munich ce jour là),en plus à fond la caisse histoire de nous en mettre plein les oreilles, sachant que tout le monde n’écoute que ça chez lui ! Nul ! Quel gâchis !
Et voilà, c’est fini, mais quel pied, quels souvenirs ! Merci Frédéric de m’avoir emmené et permis d’assister aux journées professionnelles. Et pour terminer, rassurons nous, plusieurs constructeurs nous ont avoués que Londres n’était pas mieux que Paris.